Le voyage de #Geoffrey: Surabaya

Alors qu'une partie grandissante des politiques occidentales luttent contre les méfaits du tabac, ici un paquet de cigarettes ne coûte pas plus de 1€. Malgré la présence d'images censées dissuader les fumeurs, l'important branding fait de la part des cigarettiers refait vivre l'image du fumeur, telle qu'elle était à ses débuts. C'est à dire, celle d'une personne forte, populaire et singulière.

Malgré cela, le tabac est une des industries indonésiennes les plus lucratives, dont le succès peut se constater au sein de la "Maison de (Putera) Sampoerna" (musée/usine qui retrace l'histoire de l'entreprise), désormais propriété de Philip Morris. S'il a ensuite laissé les rennes à son fils, cet entrepreneur sino-indonésien avait initié différentes gammes de cigarettes et fait aujourd'hui partie des personnalités les plus riches d'Indonésie.

Bureau de Sampoerna

Photos de famille de Sampoerna

Dans le musée, je retrouve de nombreux portraits de gens qui me sont inconnus, mais qui sont représentatifs de l'adulation qu'ont les asiatiques pour les entrepreneurs. Mon intérêt se porte davantage sur les photos d'ouvriers, qui retracent le processus de fabrication, d’empaquetage des cigarettes, les différents matériaux ou les machines-outils.

Tabac de Gunung Sumbing

Tabac de Ploso

Tabac de Madura

Papier pour empaquetter les cigarettes

Machine à empaqueter les cigarettes

A l'entrée du musée, je trouve un faux étalage de marché avec des produits traditionnels. Un peu plus loin, voilà un point de vente d'époque, dont le merchandising n'a que bien peu évolué jusqu'à aujourd'hui. Peut être pourrais-je y apporter ma touche...

Étalage d'un marché traditionnel indonésien

Petite boutique de rue de l'époque

Ici et là, on peut également trouver quelques objets de collection, tels que des briquets ou de vieux paquets de cigarettes métaliques. Egalement, une référence au tournament des roses de 1990, auquel a participé la troupe musicale de Sampoerna.