Kulai | L'immersion

Faire du couchsurfing en Malaisie me paraît un peu plus compliqué qu'en Indonésie. Si j'avais eu la chance de pouvoir choisir mon hôte, ici la tendance est plutôt inversée. Voilà comment j'ai atterri à Kulai plutôt que Johor Barhu. Si j'étais quelque peu sceptique à l'idée de me rendre dans ce village dont je n'avais encore jamais entendu le nom, ce que j'y ai vécu a fait de ces quelques jours une belle entrée en matière en Malaisie.




Si la transition se fait en douceur entre Singapour et Johor, je retrouve rapidement le folklore de l'Asie du Sud-Est, ses odeurs, ses mouvements de foules et le curiosité des malais qui m'observent en transit. Heureusement qu'ils s'ouvrent au monde, car le terminal de bus de Larkin est pour moi une énigme. Mon bus est le 26, pour Kulai. Je me fais fraye ainsi un chemin entre les rabatteurs de bus et de taxi pour KL. Je vibre de nouveau, me voici en Malaisie !


Me voici aussi à nouveau avec la barrière de la langue. Si le chauffeur a bien compris que je voulais aller à Kulai, il n'a pas vraiment compris la partie ou je lui ai demandé de me prévenir en arrivant... C'est ainsi que je me suis retrouvé au milieu de nul part, à tester les premières pluies de la saison. Autant dire qu'il ne faut que quelques secondes pour s'en imprégner.


Par chance, les éclairs ont cessé et je n'ai plus peut de servir de paratonnerre. Ce soir, AZ me propose de terminer ma première journée malaise avec une sortie cinéma. A l'affiche, le dernier blogbuster américan : Hunger Games. L'occasion pour à nouveau constater qu'une grande partie de la vie de l'Asie du Sud-Est se passe dans les malls.



#Geoffrey

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