Bali | Pura Tanah Lot ❤

Rentré un peu tard de ma virée nocturne de la veille, je me réveille sur le coup de midi. Mais ne voulant pas gâcher une journée, je décide de prendre une douche rapide et de réserver une moto taxi pour me rendre à Tanah Lot. Les nombreux sites disent que ce lieu est un vrai repère à touristes et à photographes, car on y observerait le plus beau couché de soleil de Bali. Un peu dubitatif mais curieux, je m'en vais chercher à comprendre ce que tout le monde trouve de magique à ce lieu.

Le mystère de Tanah Lot

Comme pour tout spot touristique à Bali, je paie mes quelques 30'000 roupies et me rends en direction de ce fameux repères à touristes. Premier constat : Avant d'atteindre le paradis, il vous faut traverser les quelques rues marchandes et ses vendeurs à l’affût du chaland. Autre constat : Ce lieu est vraiment un repère à touristes, qu'ils viennent d'autres îles indonésiennes ou de l'autre bout du monde.

Touristes de Java, dans l'allée marchande de Tanah Lot

Je marche alors encore quelques pas pour rejoindre l'espace du fameux temple. Et là, première claque ! Je comprends tout de suite ce que les gens trouvent à ce lieu. Il est intemporel et son charme est sans pareil.

Pura Tanah Lot

Entrée de Pura Tanah Lot

Je continue mon chemin - refusant l'offre d'un charmeur de cobras - convaincu que ce site a bien mieux à offrir. Et là, seconde claque ! La lumière, le son des vagues, les petits poissons et les crabes qui gesticulent, ce spectacle est magique. Avec la meilleure volonté du monde, je n'arrive pas à saisir avec mon appareil photo ce que je vois de mes propres yeux. Cette beauté est indescriptible et sauvage.



 

Puis je continue encore mon bonhomme de chemin pour rejoindre le bout du site, en croisant - non sans surprise - un poisson échoué sur la plage...avec des dents ! Jusqu'alors, je n'avais jamais entendu parlé de ces poissons Balistes. Autant vous dire que j'ai pris ça pour un piranha...

Poisson Baliste, échoué sur la plage de Tanah Lot

Une fois arrivé sur les parties plus isolées du site, je cherche à prendre moi aussi (désormais, victime du charme de ce lieu) quelques clichés souvenirs. Le seul fait d'être là est déjà une chance, je le sais bien. Mais pour être certain que tout ceci n'était pas qu'un rêve, je ne peux m'empêcher de prendre des dizaines de photos de ce que je vois, ça et là.




C'est à ce moment précis que j'ai rencontré Kjoël ! Kjoël est né sur l'île indonésienne de Lombok et est venu passer quelques jours à Bali pour se reposer. Voyant que je cherchais à prendre quelques clichés souvenirs, il me propose son aide pour éviter d'avoir à jouer avec le retardateur de mon appareil. Une aide plus précieuse qu'il n'imagine car à ce moment, je ne savais pas qu'il sauverait également ma soirée.

Kjoël et moi à Tanah Lot

Kjoël m'explique ainsi qu'il est venu passer ses 4 jours de repos sur l'île de Bali, avant de reprendre la mer sur le bateau de croisière pour lequel il travaille. Des casquette, Kjoel en a d'ailleurs plusieurs, car il est aussi guide touristique, chauffeur et même vendeur à l'occasion. Lorsque nous parlons des différences entre l'Europe et l'Asie du Sud-Est, il me paraît être relativement lucide et me dit que tout est une question de volonté. C'est certain, c'est homme est un battant. Il me parle également de sa petite amie, qu'il fréquente depuis bientôt un mois. Je ne peux m'empêcher de me poser des questions sur les difficultés d'une relation avec un tel train de vie. J'espère qu'il trouve du temps pour lui et pour elle avec toutes ces activités.

Grâce à lui, j'apprends aussi que Lombok est en réalité un ensemble de 3 îles, dont seule une subit vraiment l'affluence touristique. Lorsqu'il me parle des paysages naturels, du récif corallien, de l'authenticité des lieux, je ne peux m'empêcher de lui poser mille et une questions. C'est certain, je reviendrai en Indonésie et la prochaine fois, je passerai par Lombok ! Le temps passe et la discussion touche à sa fin, Kjoël rejoint alors le site principal en laissant derrière lui quelques nouveaux souvenirs et quelques nouvelles envies. L'heure avance et le soleil se prépare désormais à se coucher. Je suis comme captivé par ce que je vois. Tout est si beau, si parfait. Je prends alors le temps de profiter du spectacle qu'il m'est offert de voir :




Mais le spectacle touche à sa fin et je sais qu'il va bientôt faire nuit. Je rejoins alors l'espace principal, lorsque j'aperçois ce chemin qui mène au reste du site. La lumière n'est désormais plus vraiment optimale pour de beaux clichés, je me laisse alors à traînasser en essayant tout de même de rapporter quelques photos souvenirs au cas où je ne repasse pas ici avant de continuer mon voyage.


Il se fait tard et il est désormais l'heure de rentrer. Je cherche alors à réserver un GO-Jeck pour le retour en me disant qu'un des 3 géolocalisés aux alentours voudra bien me prendre. Mais ma réservation échoue. Je retente, mais rien n'y fait. C'est à ce moment que j'ai commencé à reconsidérer l'idée de refuser tout démarchage des moto taxi indépendants/ambulants. Mais quelqu'un m'interpelle et je reconnais cette voix ! C'est Kjoël qui vient à ma rencontre. Voyant que j'étais à la recherche d'un GO-Jeck, il me propose son aide pour chercher un chauffeur avec moi. Mais rien n'y fait, je suis définitivement coincé ici...à moins que Kjoël me propose de rentrer avec lui à Kuta. Gagné ! Kjoël a sauvé ma soirée !

Nous reprenons donc la route ensemble, sans vraiment la connaitre. Je me transforme donc en GPS humain à l'aide de Google Maps pour les quelques premiers kilomètres. A presque mi-chemin, nous marquons un arrêt afin de faire un point sur la route qu'il nous reste. Puisqu'il est l'heure de manger, je lui propose de faire une pause dans le warung à côté duquel nous sommes. Et c'est dans ce warung, sur cette route entre Tanah Lot et Kuta que nous rencontrons Frederico.

Frederico est un espagnol de Tenerife, en virée dans le Sud-Est de l'Asie. Son anglais n'est pas parfait, mais lorsqu'il nous partage son itinéraire, je suis assez surpris de voir qu'il est très semblable au mien. Il faut croire que je ne suis pas le seul à être venu chercher quelque chose dans cette région du monde. Je pense que sa vie de responsable commercial chez Pernod-Ricard a vraiment contribué à penser à ce voyage. A ce moment, j'ai l'impression que nous sommes assez nombreux à parcourir ces routes en quête de découverte.


#Geoffrey

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